Bonjour, je m'appelle MANAL et je suis médecin généraliste en Algérie. Je me prépare actuellement à l'examen de résidanat afin d'étudier une spécialité qui exige d'obtenir un classement parmi les dix premiers. (Ps: En Algérie, il faut être diplômé de médecine générale pour pouvoir intégrer la spécialité de ses rêves.) J'ai grandi dans une famille qui accordait une grande importance à la réussite scolaire, parfois de manière stricte. Même si j'ai toujours été la première de ma classe, ma famille ne me récompensait pas pleinement. Ils me demandaient constamment pourquoi tu n'es pas la première de l'école ? » Pourquoi pas la première du pays ?" Avec une moyenne de 17/20 au bac, j'ai intégré la faculté de médecine, un choix dicté par ma famille. J'étais ravie de pouvoir accomplir leur désir. Néanmoins, après ma deuxième année, un événement a profondément modifié ma perception de la vie, altérant ainsi ma façon de voir les choses. J'ai sombré dans une dépression sévère qui a duré huit ans. Quoi qu'il en soit, j'ai acquis de nombreuses leçons grâce à mon expérience à l'université. Mais la chose la plus essentielle, c'est que tes émotions n'affectent tes études que si tu leur en donnes l'autorisation. Même si je fais face à la dépression et que je n'éprouve plus d'intérêt pour rien, je n'ai pas renoncé à mes études. Certes, j'aborde mes études avec un certain ennui, une grande lourdeur et sans passion, mais je continue malgré tout. "Le cerveau n'éprouve ni douleur, ni joie, ni chagrin, ni colère. Il est seulement apte à marcher ou à s'immobiliser. Toutes ces émotions sont en rapport avec le cœur. Alors, ne laisse pas ton cœur dominer ton esprit". Merci dr @Robin Rigaudeau pour le temps que vous avez accordé à nous et de partager généreusement tes informations , tes masterclasses et ta motivation.