Je pilote mon entraînement à l'envie, la sensation, et la fatigue hebdomadaire.

Hivernale des Templiers moi aussi où j'ai pris plaisir à jouer. Grâce à l'UTMB, je sais maintenant que j'ai les moyens de faire 50km en étant fracassé. Alors j'en profite et j'arrête d'être prudent. Départ en flèche pour avoir le plaisir d'être 1er pendant un instant. Ça a duré 300m mais quel kiff de se jeter dans la nuit noire avec les feux d'artifice qui s'allument à mon passage et 300 coureurs accrochés à mes talons. Dégustation à tous les ravitaillements des spécialités locales. Je me suis pété le bide à coup de roquefort sur pain d'épices. J'ai voulu courir vite. D'habitude en fin de 1ère moitié, j'ai tenté le 1er quart. Je le rate à 10 min près. Ce n'est que partie remise. Cette semaine, je paye un peu toutes ces fantaisies mais je ne regrette rien. Si j'ai raté Giovanni au départ. Ça m'aurait fait plaisir de te rencontrer en vrai.

Avoir la sensation d'être prêt comme jamais avant le départ d'une course et surtout se sentir guéri de mon adducteur dont je trainais des douleurs depuis un an et demi. Cela fait vraiment du bien de se réveiller sans avoir mal.

Dans mon jeune temps, j'ai fait la Mauritanienne Race 200. Cette course n'existe plus pour des raisons de sécurité terroriste. Le plus dur pour moi avait été les ampoules. Impossible de mettre de la crème antifrottement car le sable y colle et transforme la crème en papier de verre.

Faire sa sortie comme prévu, avoir l'envie, juste avant de finir, de repartir. Et le faire parce qu'il y a les jambes et le plaisir de continuer.