En 2023, IBM a défrayé la chronique en supprimant 8 000 postes dans les RH et fonctions support, misant tout sur l’IA pour automatiser jusqu’à 30 % des tâches répétitives.
Grâce à son chatbot AskHR, l’entreprise a réussi à automatiser 94 % des demandes RH.
Mais moins d’un an plus tard... le nombre total d’employés repart à la hausse.
Pourquoi ?
Parce que l’IA, si elle supprime des tâches, crée aussi de nouveaux besoins en développement, supervision et déploiement. 🤖💼
🧩 IBM n’est pas seul : Amazon, Accenture, BT… même combat !
Le cas IBM n’est pas une exception, mais un révélateur d’une tendance globale :
📦 Amazon
➡️ A supprimé 27 000 postes entre 2022 et 2023, notamment dans ses équipes RH, Alexa et retail.
➡️ En parallèle, a investi massivement dans le développement d’outils IA générative pour optimiser la chaîne logistique…
👉 …et réembauché des profils tech, IA, cloud et machine learning par milliers en 2024.
🏢 Accenture
➡️ Annonce en 2023 un plan de 19 000 licenciements, tout en allouant 3 milliards de dollars dans l’IA.
➡️ Objectif : réorganiser les services internes et renforcer l’expertise IA de ses équipes.
👉 Depuis, Accenture recrute activement des data scientists, spécialistes en IA appliquée et consultants IA.
📡 BT Group (UK)
➡️ A prévu de réduire ses effectifs de 55 000 à 30 000 d’ici 2030, en partie grâce à l’IA.
👉 Mais signale déjà que des milliers de nouveaux emplois apparaîtront dans la cybersécurité, l’IA éthique et la maintenance algorithmique.
🚀 L’IA ne remplace pas l’humain, elle le redéploie
Ce que ces exemples ont en commun ?
Une transition brutale, puis une prise de conscience :
👉 Automatiser, c’est bien. Mais sans talents pour piloter l’automatisation, c’est l’impasse.
Les entreprises investissent donc :
- 💰 Dans la formation des employés actuels.
- 🧠 Dans des profils hybrides (tech + soft skills).
- 📈 Dans la montée en gamme de leurs recrutements.