Pourquoi la peur de l’échec est ultra positive, et pourquoi il y a pire?
La peur de l’échec a mauvaise réputation, mais elle peut être un levier puissant pour te faire avancer.
Cependant, il existe une peur encore plus insidieuse : la peur du succès, qui peut causer bien plus de dommages.
Pourquoi est-il plus facile de se libérer de la peur de l’échec que de celle du succès?
D’après mon expérience, chaque fois que je me suis retrouvé coincé avec deux options – accepter l’échec ou affronter ma peur pour sortir d’une situation difficile – ma situation s’est toujours améliorée en choisissant l’action.
En 2017, j’étais surendetté (des bonnes dettes lol, plein de "coaching" du comment me lancer en ligne et créer des systèmes marketing).
J’avais deux choix : abandonner ou tenter un emploi 100 % commission dans la vente.
J’avais peur d’échouer parce que je n’aimais pas vendre. Mais j’avais une option claire : réussir pour m’en sortir.
Pourquoi la vente?
Parce que c’était une compétence que je n’avais jamais réellement travaillée directement.
J’avais lu des livres, suivi des scripts, regardé des vidéos, mais je n’avais jamais testé ni développé cette compétence avec focus.
Avec cela sont venues des peurs :
  • Peur du ridicule
  • Peur du rejet
  • Peur d’échouer
Mais j’ai appris que la peur de l’échec peut être surmontée de façon radicale : coupe toutes les options et concentre-toi sur la victoire. On appelle cela "brûler les bateaux". Une fois que tu n’as plus de plan B, tu dois réussir.
Exemple : Après avoir connu un certain succès dans la vente de publicité en 2019, une nouvelle opportunité s’est présentée : me relancer à mon compte comme High Ticket Closer.
Ça veut encore réinvestir mais cette fois-ce dans une compétence et non dans un système.
Le pire qui pouvait arriver? Revenir au niveau d’avant 2017, ce qui, pour beaucoup, serait déjà un échec.
Mais pour moi, c’était clair : le pire était une zone de confort, car je savais que je pouvais m’en sortir.
L’échec, bien qu’inconfortable, est une zone connue.
L’échec vient souvent avec :
  • Le soutien des proches.
  • Un peu de pitié.
  • De l’attention.
Cette attention peut devenir addictive, un peu comme un enfant qui fait des bêtises pour attirer l’attention de ses parents.
Nous confondons souvent attention et amour, et cela peut nous enfermer dans un cercle vicieux.
En 2023, un de mes mentors spirituels, Kirk Westwood, m’a dit que j’étais "addict au drame".
Cela m’a frappé, parce que c’était vrai : chaque fois que tout allait bien, je m’autosabotais pour revenir dans le chaos.
Cela m’a permis de découvrir plus en profondeur un conecpt dont je parlais déjà: la peur du succès.
Si ça avait été le seul élément à travailler pour moi, ça aurrait été facile (j'avais déjà passé par là) MAIS
Ce n’était pas la seule chose que j’ai découverte en 2023-2024.
J’ai aussi exploré les niveaux émotionnels de la vente :
1) vendre un produit,
2) vendre un service,
3) vendre du coaching pour transformer les humains, (jusqu'ici c'était bon)
4) et enfin, vendre du coaching aligné avec nos valeurs les plus profondes et notre foi.
Cet élément est tellement puissant que je vais le garder pour un autre texte. (si tu en veux plus laisse tes questions en commentaire)
***Revenons à la peur du succès, qui, pour beaucoup, semble n’avoir aucun sens.
Pourquoi a-t-on peur du succès ? Dans un monde obsédé par le "toujours plus", cela semble absurde.
Qui aurait peur de :
  • Une plus belle voiture ?
  • Plus de voyages ?
  • Plus de temps libre ?
  • Une plus belle maison ?
Mais la peur du succès est bien réelle et se manifeste par des questions inconscientes comme :
  • "Est-ce que mes proches m’aimeront encore si je réussis ?"
  • "Les gens vont-ils me juger pour mon succès ?"
  • "Suis-je capable de gérer plus de clients et de responsabilités ?"
  • "Si je deviens riche, vais-je devenir corrompu ?"
  • "Que ferai-je avec tout ce temps libre ?"
Exemple concret :
En coaching, je vois souvent ce phénomène.
Un client vient avec une demande : plus de temps et plus d’argent.
Une fois que je l’aide à couper les tâches inutiles et que les clients affluent, il panique.
Boum ! Il ne sait pas quoi faire avec son temps ou avec la responsabilité de nouveaux clients.
L'addiction de la BUSY-ness est réel. Être très occupé et ne jamais arrêté est très valorisé dans notre société ce qui donne de l'attention que l'humain veut.
J’ai vu ce phénomène chez moi, chez d’autres entrepreneurs, et dans les accompagnements que j’ai réalisés.
Peu de personne en parle, car :
  • Peu de gens réalisent ce phénomène.
  • Ceux qui en sont conscients trouvent cela trop difficile à expliquer ou à avouer.
Les comportements révélateurs de la peur du succès :
  1. Avoir une offre qui fonctionne, mais passer des semaines à peaufiner les PDF, le site web ou le prix au lieu de trouver plus de clients.
  2. Avoir des témoignages incroyables, mais attendre une nouvelle certification pour relancer son offre.
  3. Arrêter les actions qui génèrent des clients par peur de quitter son emploi stable.
  4. Travailler sur un énième site web ou tunnel, pensant que la plateforme fera tout le travail.
  5. Détester la vente et les vendeurs, tout en évitant d’apprendre à mieux vendre.
La solution : Qu’il s’agisse de peur de l’échec ou de succès, la réponse est la même :
  • Avoir un plan clair.
  • Décider de réussir.
Pas de portes ouvertes. Pas de demi-mesures.
Brûle les bateaux et avance avec détermination.
Et toi?
Est-ce que tu connaissais la peur du succès?
Si ce sujet t’interpelle, laisse un commentaire ou une question pour continuer la discussion.
[ma petite inspiration du samedi matin] 😊
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17 comments
Karl Roussel
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Pourquoi la peur de l’échec est ultra positive, et pourquoi il y a pire?
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